Le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, a déclaré que le régime israélien est la « machine à tuer » de l’Amérique qui existe aujourd’hui en raison de leurs crimes.
M. Ghalibaf a fait cette remarque lors de son discours prononcé ce vendredi 28 mars devant une foule immense de personnes de tous horizons dans la capitale iranienne, Téhéran, qui sont descendues dans la rue pour marquer la Journée internationale de Qods.
Le président du Parlement iranien a déclaré que la Palestine a éveillé la conscience de la communauté internationale face à l’arrogance mondiale.
« Si la Palestine et le Front de la Résistance ne luttaient que contre le régime sioniste, soyez assurés que ce régime ne serait pas capable de résister ou de tenir même une semaine », a-t-il ajouté.
Mohammad Bagher Ghalibaf a indiqué qu’Israël n’est qu’un régime factice qui n’a aucun pouvoir en lui-même sans les États-Unis.
En outre, il a souligné que le soutien militaire, politique ainsi que des services de renseignement apportés par des États-Unis à Israël ont permis au régime d’occupation de survivre.
Le président du Parlement iranien a affirmé que le système hégémonique et l’arrogance mondiale commettent des crimes contre le Front de la Résistance.
« Ils ne respectent pas seulement les réglementations internationales, mais aussi le droit contraignant de la guerre… Ils attaquent le peuple palestinien et le Front de la Résistance avec toute leur puissance et leur technologie, en utilisant des bombes illégales et inhumaines », a-t-il dénoncé.
Cependant, M. Ghalibaf a déclaré que le Front de la Résistance s’opposait à la guerre mondiale du système hégémonique, affirmant qu’il possède le pouvoir nécessaire pour contrer le régime israélien.
Le régime de Tel-Aviv n’a pas réussi à atteindre tous les objectifs formulés par les États-Unis et la Grande-Bretagne dans les domaines stratégiques et tactiques, a-t-il expliqué.
Déclarant que la question de la Palestine est devenue un sujet mondial et une préoccupation pour l’humanité et tous les défenseurs de la liberté, le haut parlementaire iranien a ajouté que même le président américain, Donald Trump, a réduit le financement des universités qui soutiennent la cause palestinienne et s’opposent au régime israélien.
« Au cours des dernières décennies et depuis de nombreuses années, l’histoire de la Palestine est un récit douloureux, non seulement pour le monde musulman, mais aussi pour l’ensemble de l’humanité et de la communauté humaine. Cette histoire sert de leçon et de modèle », a-t-il affirmé.
Le président du Parlement iranien a indiqué que la Palestine est une pierre de touche qui ne permet pas la promulgation de slogans apparemment beaux et du double standard de l’Occident.
Ailleurs dans son discours, Ghalibaf a déclaré que l’allégation des États-Unis selon laquelle les négociations avec l’Iran seraient menées sous la menace vise à imposer des exigences à la République islamique.
« Les dirigeants américains cherchent non seulement à ignorer les intérêts économiques de la nation iranienne, mais aussi à nous priver de nos capacités défensives. C’est pourquoi ils parlent de négociations », a-t-il dit.
Voici quelques images de la marche de la Journée internationale de Qods à Téhéran, où le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, a prononcé un discours. © ICANA